lundi 26 octobre 2015

Des dirigeants américains en "mode panique"


Les jours se suivent et nous apportent régulièrement des informations inquiétantes en ce qui concerne l’état psychologique de bon nombre de dirigeants américains.
La dernière en date nous est donnée dimanche par le « New York Times » dont on connaît la loyauté à la Maison Blanche. Selon deux journalistes, qui mentionnent leurs craintes en titre de leur article, « les navires russes navigueraient dangereusement près des câbles sous-marins » qui traversent l’atlantique et lient les Etats-Unis à leur alliés de l’Otan.
“Russian submarines and spy ships are aggressively operating near the vital undersea cables that carry almost all global Internet communications, raising concerns among some American military and intelligence officials that the Russians might be planning to attack those lines in times of tension or conflict”.
Des sous-marins et des navires espions qui opèrent « de façon agressive ». En lisant soigneusement le texte, il semblerait que ce soit la proximité des câbles qui constitue une attitude agressive, puisque, pour l’instant il n’y a pas d’exemple de sectionnement des dits câbles.
On nous a déjà expliqué, il y a deux déjà, que la Russie se préparait à envahir les Pays Baltes, l’Ukraine et la Pologne. C’était sans doute en raison de la proximité avec ces pays, car rien ne s’est passé depuis cette mise en garde.
Il y a longtemps que l’Otan nous décrit la Russie comme un pays agressif susceptible à tout moment d’envahir un voisin et, maintenant, d’aller couper des câbles sous-marins. L’Otan comme toutes les alliances militaires, a besoins d’ennemis pour justifier son existence. Il y a donc une certaine logique dans cette position.
Le problème c’est que, pour justifier cette présence et l’extension de l’alliance jusqu’aux frontières de la Russie, les dirigeants de l’Otan et des Etats-Unis ont eu recours à des « histoires » (la fameuse « narrative ») dont la production semble désormais échapper à tout contrôle. Et, le pire, c’est que ce sont maintenant les créateurs de ces fictions qui commencent à y croire eux-mêmes et à se faire peur dans une sorte de schizophrénie ahurissante.
Il y a vraiment lieu de s’inquiéter, d’autant qu’on ne peut compter sur notre inénarrable ministre des affaires étrangères pour calmer le jeu. Mais en aurait-il seulement la possibilité aujourd’hui ?

samedi 17 octobre 2015

Sourions un peu...

En France,
si vous dites du mal d'un noir, vous êtes raciste et c'est mal,
si vous dites du mal d'un juif, vous êtes antisémite et c'est très mal,
si vous dites du mal d'un homosexuel, vous êtes homophobe et c'est très très mal,
si vous dites du mal de la Russie, vous êtes un honnête et courageux journaliste défenseur des libertés!
(traduction libre d'une histoire relevée sur le site "anekdot.ru")

dimanche 4 octobre 2015

Bombardements de très haute précision !


Le Figaro de jeudi nous apprenait que, selon le sénateur américain John McCain, « les bombardements russes en Syrie ont visé, aujourd'hui, des rebelles entraînés et financés par la CIA notamment pour combattre le groupe Etat islamique[1]”.
Si c’est bien le même sénateur John McCain qui siégeait à l’audition de la commission sénatoriale des armées, qu’il préside, et devant laquelle le général US Lloyd J. Austin III, commandant en chef pour le Moyen Orient, expliquait qu’il n’y avait que quatre ou cinq combattants entrainés par les Etats-Unis qui combattaient l’Etat Islamique[2], on mesure l’incroyable précision des bombardements russes.



[1] http://premium.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/01/97001-20151001FILWWW00187-syrie-la-russie-vise-des-rebelles-formes-par-la-cia.php
[2] cf. Le New York Times du 16 septembre 2015